Miriya et Marie, Magiciennes à Paris – Maya

Résumé

La jeune Miriya se retrouve toute seule le jour de son anniversaire… Ses parents l’auraient-ils oubliée ? Par chance, c’est le moment qu’a choisi Marie, un chaton blanc magique, pour apparaître et l’emmener ni une ni deux dans le Paris de 1910 afin de lui apprendre l’art de la magie ! Accompagnées de Léon et Blacky, les deux petites magiciennes, toujours à la pointe de la mode, vont vivre des aventures fabuleuses au rythme de sortilèges malicieux et de savoureuses pâtisseries !

Avis

Miriya et Marie, Magiciennes à Paris est un manga Disney qui met en en scène la jeune héroïne féline des Aristochats. Professeur de magie, elle entraîne Miriya avec elle dans le Paris des années 1910 pour faire d’elle une grande magicienne, malgré la rivalité qui va les opposer à Léon et Blacky.

Il y a looooongtemps que je n’avais pas eu autant de peine à finir un manga ! Quelle déception ! En voyant la couverture, je m’attendais à une histoire mignonne, gentillette et un peu kawaii, mais là, c’est clairement dégoulinant, écœurant et excessivement rose à toutes les pages. Quant à l’histoire, on ne peut pas vraiment dire qu’il y en ait une.

Miriya est dans sa chambre, à déprimer sur l’absence de ses parents, quand Marie vient la chercher pour la changer de décor, d’époque et lui enseigner la magie. Depuis quand Marie est professeur de magie ? Eh bien, vous n’aurez pas la réponse à cette question, et si vous lisez ce manga parce que vous êtes fan des Aristochats, vous allez vite déchanter. Ce serait Marie ou le chat errant qui gratte vos poubelles au milieu de la nuit qu’il n’y aurait aucune différence. Quant à Duchesse, qui fait un petit caméo, elle a l’utilité d’une plante verte.

Passée cette introduction qui n’introduit pas grand-chose, hormis les quatre personnages principaux, on assiste juste à une succession de scènes sans réel lien les unes avec les autres, qui servent essentiellement à montrer de jolies robes, de jolies coiffures, de jolies pâtisseries… Et de temps en temps à offrir quelques morales pas subtiles pour un sou.

Les graphiques sont discutables. Certains éléments sont très beaux, quoique détaillés à l’excès au point d’en devenir presque étouffants, mais les humains ne sont pas particulièrement réussis.

Un manga qui plaira peut-être aux (très) jeunes enfants, parce que je ne vois pas pour les autres ce qu’il y a à retirer d’une telle lecture. Sauf si vraiment on aime le rose…

Note : 2 / 5