Résumé
Tout est sans doute fini avec Keita, mais elle n’arrive pas à l’oublier ! Maintenant qu’Himari est sûre de ce qu’elle ressent, elle repousse les avances de Kuroda et rappelle Keita. Désormais décidés, ils en parlent finalement à leurs parents… Mais comme prévu, ceux-ci s’y opposent !? L’amour entre le frère et sa demi-sœur est sur le point de se conclure !
Avis
L’histoire de Keita et Himari se conclut dans ce treizième et dernier tome de He is a beast ! Les deux adolescents se retrouvent, se réconcilient et sont bien décidés à ne plus se séparer, mais pour cela, ils doivent d’abord tout avouer à la mère de la jeune fille. La suite dépendra de sa réaction…
Une fin en demi-teinte, comme c’était à prévoir. Elle conclut le manga de façon attendue, ce qui n’est pas un mal en soi pour un shojo, mais elle est surtout bâclée et expédiée pour tenir en un tome. Elle aurait pu être satisfaisante si elle s’était amorcée plus tôt, au lieu de quoi l’auteur a préféré nous offrir un remake du triangle Keita / Himari / Saeki version Koruda.
Les passages marquant les retrouvailles de Keita et Himari sont touchants, mais la suite perd toute l’émotion qui faisait la force de ce manga. Si Keiko est un peu partagée en apprenant les sentiments réciproques de sa fille et de son fils adoptif, elle ne leur témoigne pas une vive opposition, et les quelques réserves et interrogations qu’elle émet sont assez légitimes.
Au final, tout se règle très vite et très simplement, et… C’est tout. Il m’avait semblé, dans un précédent tome, que la mère de Keita subodorait sa relation avec Himari, et je pensais qu’elle aurait peut-être un rôle à jouer, qu’elle intercéderait en leur faveur, mais non, rien. Juste un vague caméo.
D’ailleurs, je ne comprends pas les décisions qui précèdent l’épilogue. Attention, spoilers ! Pourquoi Keita quitte-t-il la maison familiale pour repartir chez sa mère, alors que même Keiko incite sa fille à le retenir auprès d’elle ? Pourquoi ont-ils gardé leur relation secrète, à présent qu’elle était acceptée par les seules personnes dont l’avis importait vraiment ? Fin des spoilers.
Enfin, l’arc du triangle amoureux avec Koruda n’aura servi à rien, hormis à du remplissage. Le personnage perd tout intérêt pour ne devenir rien d’autre qu’un Saeki bis, qui disparaît (presque en ce qui concerne le premier) une fois éconduit.
Ce manga a été vraiment très bon jusqu’aux environs de son huitième tome, après quoi il s’est engagé sur la pente descendante à mesure que la mangaka choisissait de tirer toujours plus sur la corde. C’est donc avec déception que je termine cette histoire, qui aurait pu être tellement meilleure si l’auteur avait pris le temps de poser sa conclusion, au lieu de s’enliser dans du déjà-vu.
Je ne regrette pas d’avoir lu He is a beast !, seulement qu’une si jolie lecture s’achève ainsi. M’enfin, Keita m’aura marquée, et en bien, au point d’intégrer la liste de mes personnages de manga préférés.
Note : 3 / 5
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