Résumé
Suite à la déclaration publique de Saeki en pleine fête de l’école, Himari réalise qu’elle aime Keita, mais souffre de ne pouvoir l’avouer à personne… De son côté, Keita atteint également ses limites et annonce qu’il va quitter la maison… !? Vont-ils vraiment s’éloigner comme ça ?
Avis
Keita est sur le point de quitter la maison dans ce sixième tome de He is a beast !, mais avant cela, il propose à Himari de passer toute une journée avec lui, pour ce qui sera leur premier et dernier rendez-vous. La jeune fille accepte, quoique peinée par l’idée d’une séparation imminente.
Le manga continue sur sa lancée, toujours aussi bon. Une fois encore, ce tome est chargé d’émotions, de regrets, de mélancolie… J’adore ! Les sentiments des personnages sont palpables, et on s’attriste avec eux de cet amour que leur situation rend plus ou moins impossible.
Un point que j’ai omis d’évoquer dans ma dernière critique, mais qui est à mettre au crédit de cette histoire : j’apprécie énormément de voir les personnages communiquer. La moitié des shojo de ma connaissance pourraient se conclure en deux ou trois tomes maximum si les protagonistes daignaient se parler. Même Blue Spring Ride, qui est pourtant mon gros coup de cœur dans le genre, ne fait pas exception. He is a beast !, si.
Keita, sous ses airs bourrus, n’a pas peur de dire ce qu’il pense, ni ce qu’il ressent, à l’instar de Saeki. Même Himari, malgré ses efforts pour étouffer ce qu’elle éprouve, n’hésite pas à avouer à ce dernier ce qu’elle a réellement sur le cœur, afin qu’il n’entretienne pas de faux espoirs.
Vraiment, c’est agréable de lire un shojo où, pour une fois, on n’a pas envie de secouer les personnages en leur hurlant « Parlez-vous, à la fin ! » à chaque nouveau chapitre. En cela, ce manga change de la plupart de ceux que j’ai pu lire jusqu’à présent, mais…
C’est avec une petite note d’appréhension que je termine ce tome. J’ai un temps craint que Himari se rapproche de Saeki pour tenter d’oublier ses sentiments envers Keita, et j’ai été heureuse de voir que cela ne se produisait pas, mais l’arrivée d’un nouveau garçon, taciturne et peu aimable (tiens, comme Keita, ça alors !), juste au moment où celui-ci s’en va, ne m’inspire pas confiance.
On va dire qu’il faut bien remplir les sept tomes restants, mais c’est justement ce qui me fait peur. Enfin, la mangaka a su me surprendre en bien jusqu’ici, donc on verra ce que préfigure ce tournant dans l’intrigue.
Note : 4 / 5
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