Résumé
Londres, Noël 1871. Alors que l’humeur est à la fête, un sinistre évènement vient secouer la ville: le directeur de British Museum à été assassiné dans des condition très étranges. Seul indice: un symbole d’Horus, laissé comme un message… Irene, Sherlock et Arsène s’emparent aussitôt de l’affaire. Cette enquête périlleuse les mène sur les traces d’une expédition en Égypte vieille de vingt ans ! Les fantômes du passé ressurgissent pour dévoiler leurs secrets…
Avis
Sherlock, Lupin et Irene sont de retour dans le huitième tome de leur saga éponyme, Le secret de l’œil d’Horus. Le conservateur du British Museum a été assassiné, et comme toujours, les trois jeunes curieux ne résistent pas à la tentation de s’en mêler.
Encore un tome sympathique, avec une enquête dans la lignée de la précédente (à ceci près qu’il est cette fois question de l’Égypte et non de l’Inde), mais qui, hélas, n’apporte pas grand-chose à la saga dans son ensemble.
C’est vraiment le plus gros défaut de Sherlock, Lupin & moi. Les histoires se suivent et se ressemblent pour la plupart, et la série pourrait s’étirer indéfiniment en suivant ce rythme, le problème étant qu’elle commence à devenir lassante. Elle utilise le même schéma en boucle, et les nouveautés sont rares.
Même Mycroft, qui commence à faire de petites apparitions récurrentes, doit se contenter d’un rôle de figurant, avec pour seul trait de caractère sa condescendance qui le rend si détestable aux yeux de son cadet, et accessoirement de tout le monde. Quant à Baker Street, j’ai trouvé la référence forcée, d’autant qu’il y en avait déjà eu une dans un précédent tome, beaucoup plus subtile et pertinente à mon goût.
Pour ce qui est des protagonistes, ils continuent à s’enfoncer dans leurs cases. Sherlock reste Sherlock, Lupin reste Lupin, et même Irene n’évolue pas beaucoup. J’étais contente que sa mère biologique soit écartée de l’intrigue parce qu’elle ne la servait en rien, mais j’espère, puisqu’il est de nouveau question d’elle, que des révélations surviendront bientôt, afin de briser la monotonie qui s’est installée au fil des tomes.
Cette saga n’en demeure pas moins agréable, et je pense qu’il s’agit d’un bon moyen d’ouvrir les jeunes lecteurs au genre policier, mais elle manque de continuité. Certains tomes, comme celui-ci ou même le précédent, pourraient presque être sautés sans que cela n’entraîne de soucis de compréhension pour la suite. Dommage que la trame principale ne soit pas mieux exploitée et ne tienne pas davantage en haleine.
Note : 3.5 / 5
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