Résumé
Véritable best-seller aux Pays-Bas et dans toute l’Europe, le premier roman de Marieke Lucas Rijneveld livre un portrait sauvage et beau d’une enfance brutalement flétrie par le deuil. À dix ans, la narratrice de Qui sème le vent vit en rase campagne aux Pays-Bas. Les repas de famille, les travaux de la ferme, les heures passées à observer les crapauds, tout devient par la grâce de son regard un fascinant terrain d’apprentissage. Mais quelques jours avant Noël, après avoir lancé un funeste présage à son grand frère parti patiner sur le lac, son monde va être brusquement bouleversé, tout comme celui de sa famille. Au fil d’un texte poignant, la voix de la fillette, bouleversante de justesse, dit la violence d’une enfance vécue dans un monde de non-dits.
Avis
Qui sème le vent est le premier roman de Marieke Lucas Rijneveld, dans lequel l’auteur raconte de manière très crue le deuil de l’héroïne. Son frère perd la vie dans un tragique accident, juste après qu’elle a émis le souhait qu’on le prenne lui plutôt que son lapin qu’elle pensait condamné.
Merci à Babelio et aux éditions Buchet Chastel pour l’envoi de ce livre. Enfin, pour être parfaitement honnête, s’il ne s’était pas agi d’un service presse, je ne pense pas que je serais allée au bout, et pourtant il est très rare que je ne termine pas une lecture.
En parcourant le résumé, je m’attendais à découvrir l’histoire du deuil d’une sœur, d’une famille, et c’est le cas, mais ce à quoi je n’étais pas préparée, c’est au degré de répulsion qu’inspire ce roman. Une mention pour avertir les âmes sensibles, comme c’est le cas sur les Contes interdits n’aurait pas été du luxe, je pense. Cela m’aurait pour ma part évité de me plonger dans un livre inadapté et d’en faire par conséquent une critique négative.
Alors, je suppose qu’il y a quelque chose à retirer de cette œuvre, un message, un fil conducteur que j’ai parfois cru voir se dessiner en arrière plan, mais j’ai ressenti un tel malaise durant toute ma lecture que je n’ai fait que la survoler sans chercher à creuser plus avant.
Bien sûr, si cette atmosphère malaisante était l’objectif de l’auteur, c’est une réussite, mais… Pourquoi ? Je peux comprendre l’attirance malsaine de ces enfants pour la mort, le besoin de l’observer de près après y avoir été confrontés indirectement, mais le problème, c’est que j’ai surtout eu l’impression d’avoir entre les mains un florilège des anecdotes les plus choquantes et les plus répugnantes qui ont traversé l’esprit de la romancière.
Si vous aimez les jeux sexuels à mi-chemin entre l’inceste et la zoophilie, si vous êtes curieux de découvrir le contenu détaillé des narines de l’héroïne et l’intérieur de sa « boîte à caca », vous pouvez tenter de lire cette histoire. Si vous êtes une âme sensible aux hauts-le-cœur faciles, passez votre chemin.
Note : 1.5 / 5
Effectivement une lecture très atypique… Je lirai certain passage, lorsque j’aurais le temps dans mon rayon.
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Atypique, c’est le mot, oui…
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