Résumé
L’Orpheline À trois ans, Coralie est confiée à une famille adoptive après avoir été retrouvée abandonnée, parlant une langue inconnue et serrant dans ses bras une licorne en peluche. Dix ans plus tard, Coralie, torturée par de constants cauchemars, rencontre Bogdish, un nain de jardin métamorphosé en guerrier. Ce dernier lui apprend qu’il vient d’un « univers-livre », comme elle. Car chaque livre porte en lui la possibilité d un univers, il suffit pour cela qu il trouve le bon lecteur. Les personnages prennent alors vie et sont contraints de suivre la trame du roman. Thendawyn, le monde du nain Bogdish, est sur le point d être envahi. Le seul espoir de ses habitants réside dans l’intervention de la dernière licorne, gravement blessée. Elle seule peut repousser l’envahisseur. Coralie et cette fameuse licorne ne font qu’un. L’adolescente n’a donc pas le choix : elle accepte d’accompagner Bogdish. Dans la peau de Cornaline la licorne, elle découvre Thendawyn et les dangers, innombrables, qui la guettent….
Avis
La dernière licorne dévoile dans ce premier tome, L’orpheline, une jeune fille de treize ans, Coralie, dont les nuits sont agitées par de sombres cauchemars. Elle se transforme en licorne blessée et traquée, une licorne identique à la peluche qu’elle possède, et avec laquelle on l’a découverte errante lorsqu’elle était enfant.
Ce roman commençait plutôt bien, de manière intéressante et intrigante, mais mon intérêt s’est émoussé au fil des pages, au fur et à mesure que je me perdais dans les rebondissements. Enfin, pas tant dans les rebondissements que dans les codes de l’univers.
Bogdish le nain et Cornaline la licorne sont tous les deux issus d’un univers-livre, auquel seul le Lecteur peut donner vie. Jusqu’ici, d’accord, mais dans ce cas, pourquoi accèdent-ils au monde de Thendawyin via non pas le texte original de l’auteur, mais grâce à celui écrit par Coralie ? (À moins que la réponse ne soit dans cette question…) De même, la magie semble régie de façon assez… particulière, et je ne suis pas certaine d’avoir compris qui était capable de faire quoi, au juste.
En somme, je n’ai pas du tout réussi à entrer dans cet univers. Je ne comprends pas comment il fonctionne, je ne comprends pas comment Coralie a acquis la parole alors qu’elle s’exprimait dans un langage incompréhensible à son apparition… Il y aura peut-être des réponses dans le prochain tome, mais quand même, j’aurais bien aimé en avoir au moins quelques-unes maintenant.
Les personnages, sans être désagréables, ne sont pas spécialement attachants. Bogdish est agaçant au possible avec ses ricanements, Pénélope ne sert pas à grand-chose, et on ne connaît pas assez les monarques de Thendawyn pour se faire une idée précise à leur sujet. À l’exception de l’héroïne, seuls Édouard et Mme Durenne sont un peu développés. Je lirai le tome suivant parce que je l’ai en ma possession, et avec l’espoir d’y trouver des réponses aux questions que je me pose, mais ce sera sans enthousiasme que je me lancerai dans cette lecture.
Note : 2 / 5
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